bio

Si la banlieue montréalaise de Saint-Eustache a vu naître Mathieu Bérubé par un clair après-midi de 1993, nous le retrouvons bien plus tard lors d’études en guitare classique dans la ville de Québec.

C’est à ce moment que les premières chansons lui poussent à la gorge et exigent une nouvelle vocation. Il passe alors quelque temps à apprendre son métier dans le cadre de différentes compétitions officielles; on cite notamment Ma Première Place des Arts en 2014, le Festival international de la chanson de Granby où il sera demi-finaliste en 2014 et les Francouvertes en 2018.

Son premier album Saudade paraît au printemps 2016 ; pièces brumeuses qu’il a décorées avec l’aide des pertinents Benoît Parent et Jérôme Dupuis-Cloutier. S’ensuit une tournée de spectacles pendant trois années au Québec, au Nouveau-Brunswick, à l’Île-du-Prince-Édouard, et en France.

Son deuxième effort, Roman-savon, réalisé par Antoine Corriveau, a été un travail de patience; une œuvre communautaire et imagée qui s’est étendue sur l’année 2018 avant de paraître l’année suivante. Un exil d’une année vers la Côte-Nord dans le petit village de Natashquan permet à Mathieu de retrouver l’écriture et de revenir rapidement à la création.

Il en découle un troisième album nommé COUCOU, un appel à la légèreté pop avec des textes toujours autant flâneurs et délicats. Le disque fait appel à deux nouveaux collaborateurs : Jesse MacCormack qui signe la co-réalisation de l’album, tandis que Laurie Torres signe la direction musicale. Plusieurs mois de studio à explorer de nouvelles techniques de production musicale et d’enregistrement serviront le résultat final. Ces récentes chansons laissent une plus grande autonomie à l’artiste qui se vautre dans l’indéterminisme et réfute les formules convenues. Il se glisse aujourd’hui dans de nouveaux sons et sonde ses nouveaux désirs musicaux. De retour à Montréal, il s’adonne parallèlement à ses débuts en composition et habillage sonore.